Peut-on prévenir la prématurité ?
Publié le
17/11/2016
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Etre parents de prématurés
40% des accouchements prématurés sont consentis
C’est-à-dire qu’ils sont déclenchés intentionnellement par l’équipe médicale, qui considère que la poursuite de la grossesse est trop dangereuse. Les 60% restants concernent des accouchements spontanés, c’est-à-dire de causes naturelles qu’on n’a pas pu empêcher. Il faut savoir que la prématurité est très difficile à prévenir. Les risques sont très nombreux et peuvent se manifester à n’importe quel stade de la grossesse. De plus, ce n’est pas parce que l’un des symptômes se manifeste que la grossesse prématurée va forcément se déclencher : il est donc impossible de prévoir totalement la prématurité. Cela dit, certains gestes simples peuvent considérablement réduire ces risques : éviter le stress et les travaux pénibles (surtout à partir de la 28ème semaine, moment où la croissance de votre bébé s’accélère), ne pas consommer de tabac, d’alcool ou de drogue et surtout bien suivre son planning de suivi médical.
De nombreux facteurs risques
La prématurité peut être liée :
- A la maman : antécédents de grossesses prématurées ou fausses couches, âge (plus risqué avant 18 ans ou après 35 ans), problèmes médicaux (fièvre, infection urinaire ou vaginale, maladie chronique telle que le diabète ou l’anémie)..
- Au foetus : grossessemultiple(triplés,jumeaux),malformation,retarddecroissance...
- Au placenta : développement d’une préeclampsie (mauvaise vascularisation de l’organe), d’une chorioamniotite (infection du placenta et du liquide amniotique), du placenta praevia (bébé est trop proche du col de l’utérus et peut entrainer un décollement du placenta), un excès de liquide amniotique...
Evidemment, un accident ou choc violent peut aussi accélérer l’accouchement. Mais il ne s’agit pas de vivre dans l’angoisse ! Inutile de se gâcher la vie pour quelque chose qui n’arrivera peut- être pas, et qu’on ne pourra de toute façon pas prévoir. Tout ce que vous pouvez faire, c’est surveiller l’apparition de symptômes potentiels.
Les symptômes à surveiller
Certains symptômes peuvent être le signe d’un accouchement précoce, mais ne paniquez pas : encore une fois, cela ne veut pas dire que vous allez mettre au monde dans la journée ! Mais ils doivent être pris au sérieux. Au moindre doute, consultez au plus vite votre médecin, par simple précaution :
- Contraction utérine : si vous ressentez une douleur pelvienne, la sensation d’avoir le ventre dur, l’utérus très tendu, vous souffrez probablement de contractions. Quelques contractions, même fortes et rapprochées, ne veulent pas forcément dire que le travail a commencé. Cela dit, si elles sont trop douloureuses et/ou fréquentes, il faut absolument vous faire ausculter.
- Douleur lombaire et dans le bas du ventre
- Saignement ou écoulement vaginal
- Maux de tête, vertiges et palpitations
- Membres qui gonflent (mains, jambes ou visage)
En cas de réel risque de prématurité, sachez qu’il existe des traitements pour retarder le travail jusqu’au moins la 37ème semaine. On peut vous donner des médicaments tocolytiques afin de réduire, voire d’arrêter les contractions, ou un traitement spécifique en cas d’infection. Si le risque d'accoucher paraît important et intervient avant 34 semaines d'aménorrhée, des corticoïdes sont injectés à la future maman pour accélérer la maturation des poumons du bébé. Dans tous les cas, le maitre mot est le RE-POS. Nous verrons dans un prochain article comment gérer le stress de l’accouchement avec la sophrologie...
"Vous avez vécu la prématurité, si le coeur vous en dit, partagez avec les autres mamans"
GASPARD&ALICE a commenté le 20/06/2018
Bonsoir Diallo, Courage pour cette nouvelle aventure, nous vous envoyons de bonnes ondes ! A bientôt
diallo a commenté le 16/06/2018
Merci pour les conseil j'ai eu des jumeaux prématurée mes malheureusement il n'ont pas vécu ! Je sui en ceinte de 4moi et j'ai peur